En novembre 2021, le rapport Sauvé a estimé à près de 330 000 le nombre de mineurs sexuellement agressés au sein de l’Eglise. Quelques semaines plus tard, la Conférence des évêques de France a promis « d’engager un chemin de justice restauratrice et de réparation » pour les victimes. Mais un an après la mise en place de deux instances chargées d’étudier des centaines de demandes d’indemnisation, cet engagement n’est aucunement tenu. Des associations d’aide aux victimes de viols dénoncent même une prise en charge qui serait déficiente, voire maltraitante.