Augustin Trapenard reçoit Léonora Miano pour "Stardust", Alain Mabanckou pour "Le commerce des Allongés", Monica Sabolo pour "La vie clandestine" et Anthony Passeron pour "Les Enfants endormis". Dans son livre, Léonora Miano relate sa vie avec sa fille dans un centre de réinsertion et d’hébergement d’urgence du 19e arrondissement de Paris. Le roman de Mabanckou imagine les dernières heures d'un jeune homme au Congo-Brazzaville, qui assiste à sa propre veillée funèbre de quatre jours et à son enterrement, avant de ressortir de sa tombe avec une mission. De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, "La vie clandestine" explore la complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon. Dans "Les enfants endormis", Anthony Passeron évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du sida était totale, le déni écrasant, et la condition du malade celle d’un paria.